Je lisais récemment un article de Nathalie Collard dans CyberPresse du 12 mars et j’y vu une ressemblance incroyable avec la peur des médias sociaux au sein des entreprises et principalement la perception négative par les dirigeants de certaines entreprises.
Je tenterai ici d’adapter le texte original aux discours corporatifs de certains en reprenant le texte de Madame Collard qui décrit bien le phénomène au niveau politique international.
Ce n’est pas l’accès à l’information qui terrorise les dirigeants d’entreprises, les patrons et certains propriétaires, c’est l’accès à la conversation par leurs clients. Cette conversation pouvant influencer leurs amis, familles et collègues dans tout décision d’achat.
Les médias sociaux permettent aux clients, prospects d’avoir accès à la communication, au savoir sur certains produits et services au sujet d’une entreprise, de partager leurs opinions sur la qualité des services et de synchroniser leur décision d’achat ou non. C’est ce qui fait trembler et fait peur à certains patrons.
L’utilisation des médias sociaux compte désormais au nombre des droits des clients. Elle leur confère un droit de vie ou de mort sur l’entreprise. Elle redéfinit la relation entre le client et son fournisseur de produits ou services.
Pour plusieurs, ne pas participer avec les médias sociaux est l’effet d’une décision corporative qui interdit leur utilisation. Certaines entreprises n’ont pas peur d’un client à la fois mais mis ensemble, ces derniers peuvent posséder un pouvoir incroyable sur ce que l’entreprise leur offre surtout s’ils se parlent, s’écoutent et se lisent.
Facebook, Twitter et les blogues deviennent l’outil de propagation comme le fût l’introduction des sites web il y a quelques temps.
L’avenir de la consommation, un avenir où notre téléphone intelligent, grâce à toutes sortes de données de localisation et d’informations sur nos achats et nos sorties, pourra nous faire des recommandations encore plus précises que les désormais classiques «Amazon vous suggère». Dans un avenir pas si lointain, notre téléphone se souviendra de nos goûts et devancera nos envies en nous proposant un arrêt à un restaurant du quartier ou une soirée au cinéma. Tout un changement dans les habitudes de consommation et d’achat des client n’est-ce pas ? Est-ce que l’entreprise d’aujourd’hui est prête à amorcer le virage ? Pour plusieurs la réponse est non.
Les entreprises connaissent beaucoup de choses sur nous consommateurs mais ultimement nous devons conclure la transaction et ces derniers doivent toujours nous séduire où que nous soyons.
….Ce sera aux consommateurs de décider s’ils veulent jouer le jeu ou pas….
Le client et les consommateurs de demain décideront s’il veulent acheter ou non d’une entreprise qui n’engage pas la conversation avec eux.
À vous de jouer!
Très intéressant cet article! En fait, j’ai vu ce phénomène de peur face aux forums de discussions il y a quelques années dans le milieu de la danse. L’accès a de la musique venant d’autres pays étant devenu beaucoup plus facile, certains professeurs de danse orientale perdaient le contrôle de la vente de leurs musiques copiés illégalement. Pourtant, la danse continue, les professeurs continuent d’enseigner. La peur des nouveautés a toujours existé.