À qui dois-je envoyer ma facture chez le DGE car je lui crée un avantage par rapport aux défenseurs de la liberté d’expression et que cela doit être comptabilisé ? Ce ne sera que 1500,00 $ plus les taxes applicables pour payer vos salaires.
«Je suis profondément sidéré devant l’idée même que le DGEQ va commencer à réfléchir sur la façon de réglementer l’action citoyenne sur le web, avec les outils offerts par le web 2.0» écrit Patrick Lagacé.
«Les conneries du DGE..Comme plusieurs amis et lecteurs de ce blogue connaissent mon intérêt pour l’utilisation du Web à des fins électorales et gouvernementales, plusieurs m’ont signalé l’article de LaPresse Le DGE veut contrôler l’internet aux élections. Quelle connerie!» dit Michelle Blanc dans son blogue
Monsieur Dion, du bureau du DGE précise : «Sur le fond, ce que le DGEQ tente de préserver, c’est l’équilibre qui existe dans notre Loi électorale entre la liberté d’expression et la nécessaire équité entre les partis politiques et les candidats, que l’Assemblée nationale du Québec a voulu protéger durant la trentaine de jours que dure une période électorale.» Le journalisme en prendra pour son rhume avec tous les blogues des médias.
Et bien prenez bien note que mon droit à la libre expression veut dire pour moi que : «La liberté d’opinion et d’expression est généralement considérée comme une liberté fondamentale à l’homme.Elle est citée à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme suit:
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »»
Que je souscrit aux principes de l’Europe qui sont : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations. »
Avant cela se passait à la taverne du coin et le DGE n’y était pas sauf pour la journée du vote. Aujourd’hui cela se fait sur le net. Plus de soixante articles aujourd’hui qui critiquent cette position rétrograde du Directeur Général des élections. Quel pays de pingouin ! Et on se demande pourquoi ? Entretemps, connaissez-vous www.votermedia.org qui finance des blogueurs pour faire contrepoids aux Québécor de Pierre-Karl Péladeau, Gesca de Power, Transcontinental de Rémy Marcoux. Monsieur Mark Latham finance même les blogueurs pour classer les médias les plus influents. On est loin de cela ici. Même le rôle du journaliste est remis en question pour son objectivité. Monsieur Blanchet, où êtes-vous ? C’est fini les années 60. Et de grâce ne dépensez pas mes impôts pour une étude de plus. La théorie des masses. Connaissez-vous ? Vous n’avez justement qu’à consulter les blogues pour savoir. Il y a aussi CNN qui sera difficile à contrôler. Dites-moi comment vous entendez vous y prendre.
Enfin comme vous l’affirmez monsieur Dion : « Le problème, ce sont les tiers, les gens qui, de leur sous-sol, ou des groupes qui ne sont pas autorisés par un agent officiel, qui décident d’utiliser Internet pour diffuser un message », explique le porte-parole du DGE, Denis Dion.», vous démontrez surtout à quel point cette affirmation fait reculer le Québec dans le monde. Le seul problème c’est que notre Big Brother électoral québécois est un tantinet dépassé par tout ce qui se passe autour de lui dans le monde moderne.
Appel aux blogueurs. Écrivez et envoyez vos blogues à ce Monsieur Blanchet, DGE et son acolyte Monsieur Dion, responsable des relations publiques avec une facture. Au moins on va les occuper avec nos taxes avant qu’ils ne commettent l’irréparable et nous enlisent encore plus. Cela fera !
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